Gaming

Test du Razer Deathstalker Ultimate

Est-ce que le clavier haut de gamme de Razer mérite vraiment ce prix ?

Pour :
 Écran tactile intégré de qualité
 Fonctionnalités réellement utiles
 Design stylé
 Bonne qualité d’assemblage

Contre :
 Quelques bugs mineurs avec le pavé tactile
 Les touches chiclet ne plaisent pas à tout le monde
 Un peu cher

Vous attendez toute l’année la sortie d’un clavier hyper cher avec un écran tactile et là, deux modèles sortent en même temps. En réponse au Mad Catz STRIKE 7 avec son prix insensé, vient cette riposte ultra stylée et suréquipée du gourou des périphériques Razer.

Comme le STRIKE 7, il possède une interface tactile, mais mis à part ça et son prix de 250€, il s’agit d’une approche complètement différente du clavier gaming. Si vous ne souhaitez pas mettre une telle somme, vous pouvez toujours jeter un oeil à notre sélection des 10 meilleurs claviers gamer en 2018 ou à nos 3 préférés ci-dessous :

Alors que le Mad Catz est caractérisé par ses angles arrondis, son élégance de chasseur furtif et sa modularité de jouet Meccano, le Deathstalker est une dalle noire mate de pur gaming stylé. Sans ses coins tronqués, ce ne serait qu’un simple rectangle, mais son cadre plat et ses touches chiclet au relief bas lui donnent une apparence plus subtile que celle du Mad Catz.

Cela-dit, les touches laissent quand même filtrer un rétroéclairage LED multicolore et, de toute manière, votre œil sera toujours capté par l’écran tactile, placé là où devrait se trouver le pavé numérique.

Ce pavé tactile réussit presque à justifier le prix énorme du Deathstalker Ultimate. Le STRIKE 7 avait du potentiel (si les développeurs avaient pu tirer quelque chose d’intéressant de son écran tactile peu coopératif, ce qu’ils n’ont toujours pas réussi à accomplir), mais le Razer est incroyablement fonctionnel dès le déballage. Mon installation Windows a reconnu l’écran tactile avant même que je n’installe le logiciel Synapse 2.0 de Razer.

L’application Synapse

Une fois que l’application Synapse entre en jeu, l’écran de 4 pouces devient pleinement fonctionnel. Il y a déjà toutes sortes de petits outils intéressants, parmi lesquels des applications Youtube, Twitter et Facebook, ainsi qu’un client Gmail. Elles se chargent directement sur l’écran tactile comme des applications pour smartphone.

Pour les joueurs n’ayant qu’un seul moniteur, cet écran supplémentaire est fantastiquement utile. Vous pouvez garder un œil sur les réseaux sociaux et regarder des vidéos de Colonel Meow sans devoir quitter votre jeu. Il y a même un navigateur rudimentaire qui reste indépendant de votre session Windows.

Vous avez également une horloge et un minuteur, mais ma fonction préférée est la touche impression écran. En mode impression écran, vous pouvez appuyer sur un bouton pour capturer une image, visionner celles que vous avez déjà prises et les télécharger sur Facebook – tout ceci sans quitter votre session de jeu. Ces touches dynamiques peuvent également être configurées séparément, vous permettant d’ajouter des icônes et programmer des fonctions.

Ceci étant, tout est loin d’être parfait, ce qui est regrettable au vu du prix demandé. Dans certains ports USB, l’écran et les boutons affichaient des artefacts visibles et mon PC démarrait parfois sans que l’écran tactile ne s’active. Mais d’une manière générale, le Deathstalker fonctionne bien et les fonctionnalités qu’il apporte sont réellement utiles.

Je ne suis toujours pas fan des claviers à membrane, mais les touches chiclet sont très sensibles, à défaut d’être très ajustées.

Je ne peux clairement pas parler de rapport qualité prix en ce qui concerne le Deathstalker Ultimate, mais il est de toute beauté et, si vous pouvez vous permettre ce genre de dépense pour un périphérique très fonctionnel, c’est le choix le plus haut de gamme en matière de clavier.

Laisser un commentaire